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Société
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radars automatiques

Quand un radar automatique est mis à l'amende, la désinformation grille les limites de vitesse et on nous fait passer des vessies pour des lanternes...

Du vrai / du faux Du vrai / du faux
01/02/2005 Par hoaxbuster
Pertinence
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Depuis fin 2003, les radars automatiques fleurissent le long des routes et autoroutes françaises. Installés dans le cadre d’une campagne pour le renforcement de la sécurité routière, ils ont aussi provoqué de vives réactions de certains automobilistes qui n’apprécient guère d’être "espionnés" et verbalisés continuellement.

Dans ces conditions, on comprend facilement que circulent depuis des fausses rumeurs et autres approximations sur le sujet.

 

Le 18 janvier dernier, un radar automatique situé le long de la RN7 au sud de Moulins a été mis hors service pendant 2 semaines par EDF, en raison de factures d’électricité non payées par Atos, société exploitante des radars automatiques. En effet, si les radars sont bien la propriété de l’Etat, celui-ci a confié leur entretien et fonctionnement à la société Atos, choisie après un appel d’offre en juin 2003. Cette procédure est habituelle, il s’agit d’une délégation de service public, tout comme le ramassage des ordures, le nettoyage des rues, etc…

 

La mise hors service de ce radar, qui porte à sourire et qui a ravi certains automobilistes, a commencé à se diffuser sur Internet sous forme d’un message polémique, accusant l’Etat d’enrichir Atos aux dépends du contribuable. Certes, afin de couvrir les frais de fonctionnement, Atos prélève 2% des montants des procès-verbaux de chaque radar, dont 98% va donc directement à l’Etat. Il ne s’agit donc pas d’un prélèvement très substantiel comme le message le laissait entendre. D’autre part, ce coût est le même, qu’il soit payé par l’Etat ou par une société privée. La société n’a donc pas pour but de "se sucrer sur le dos des contribuables", mais plus simplement de couvrir des frais réels inclus dans sa mission de délégation.

 

Par ailleurs, une des variantes en circulation, stipule que le dirigeant d'Atos n'est autre que le frère de Gilles de Robien. Ceci laisse évidemment penser que "décidément... tous pourris". Or, aucun des dirigeants actuels ne correspond à la fratrie De Robien. Un simple coup d'oeil sur le directoire de la société nous le montre on ne peut plus clairement.

 

En conclusion, n’oubliez pas : que vous soyez pour ou contre la délégation de service public est une chose, en revanche lever le pied reste moyen le plus sûr de faire chuter le nombre de morts sur les routes françaises et de ne pas diminuer le solde de votre compte en banque ! Radar ou pas...

 

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hoaxbuster
Rédacteur Hoax
mots-clés : Société - Désinformation
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